De toute façon, les vices ne sont que des vertus galvaudées. L'économie et la frugalité sont louables, mais si on les poursuit dans un rapport croissant, que trouve-t-on à l'autre bout ? Un avare ! Si nous abusons des moments libres, nous risquons de nous retrouver invalides, alors que si nous nous accordions plus de temps libre, nous conserverions notre force nerveuse et notre santé pour plus que la valeur du travail que nous pourrions accomplir en imitant à tout moment la petite abeille occupée.
J'ai connu une femme, pas très forte, qui, à la surprise de ses amis, a traversé une période de travail extraordinairement dur sans aucun effet néfaste.
