La rouille, la corrosion, le vent, la pluie. Les dents grignotantes des souris, les déjections acreuses des insectes et les mâchoires dévorantes des années. La nature s'est abattue sur les machines, les forces chaotiques de la planète sur les œuvres de l'homme. L'énergie que l'homme avait tirée de la terre y était inexorablement ramenée, aspirée comme de l'eau dans un égout. D'ici peu, si ce n'est déjà fait, il ne restera plus un seul poteau à haute tension sur la terre.
L'humanité a construit un monde qui mettra cent ans à mourir. Un siècle pour que la dernière lumière s'éteigne.