Ma méthode de travail a le plus souvent consisté à soustraire du poids. J'ai essayé d'enlever du poids, tantôt aux personnes, tantôt aux corps célestes, tantôt aux villes ; j'ai surtout essayé d'enlever du poids à la structure des histoires et au langage. . . . C'est peut-être seulement à ce moment-là que j'ai pris conscience du poids, de l'inertie, de l'opacité du monde - des caractéristiques qui collent à l'écriture dès le départ, à moins que l'on ne trouve un moyen de s'y soustraire.