Mais une vie congolaise est comme l'inutile billet congolais, que l'on peut empiler par poignées ou par seaux dans la main d'un commerçant, sans pour autant acheter une seule banane. Je commence à comprendre que je vis parmi des hommes et des femmes qui ont tout simplement toujours compris que leur existence entière valait moins qu'une banane pour la plupart des Blancs. Je le vois dans leurs yeux lorsqu'ils me regardent.