Paris avait son odeur la plus douce, celle des marronniers en fleurs et de l'essence avec quelques grains de poussière qui craquent sous la dent comme du poivre. Dans l'obscurité, le danger semblait grandir. On sentait la souffrance dans l'air, dans le silence. Chacun regardait sa maison et pensait : "Demain, elle sera en ruine, demain, je n'aurai plus rien".

Autor: Irène Némirovsky

Paris avait son odeur la plus douce, celle des marronniers en fleurs et de l'essence avec quelques grains de poussière qui craquent sous la dent comme du poivre. Dans l'obscurité, le danger semblait grandir. On sentait la souffrance dans l'air, dans le silence. Chacun regardait sa maison et pensait : "Demain, elle sera en ruine, demain, je n'aurai plus rien". - Irène Némirovsky


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