Telle est donc la vérité du discours sur les droits de l'homme universels : le mur qui sépare ceux qui sont couverts par le parapluie des droits de l'homme et ceux qui sont exclus de sa protection. Toute référence aux droits de l'homme universels en tant que "projet inachevé" devant être progressivement étendu à tous les peuples n'est ici qu'une vaine chimère idéologique - et, face à cette perspective, avons-nous le droit, en Occident, de condamner les exclus lorsqu'ils utilisent tous les moyens, y compris la terreur, pour lutter contre leur exclusion ?