En se levant, il remarqua qu'il ne dégoulinait pas et qu'il n'était pas essoufflé, comme on pourrait s'y attendre après avoir été sous l'eau. Ses vêtements étaient parfaitement secs. Il se tenait au bord d'un petit étang, à moins de trois mètres d'un côté à l'autre, dans un bois. Les arbres étaient rapprochés et si touffus qu'il ne pouvait pas apercevoir le ciel. Toute la lumière était une lumière verte qui passait à travers les feuilles, mais il devait y avoir un soleil très fort au-dessus de sa tête, car cette lumière verte était brillante et chaude. C'était la forêt la plus silencieuse que l'on puisse imaginer. Il n'y avait ni oiseaux, ni insectes, ni animaux, ni vent. On pouvait presque sentir les arbres pousser. La piscine dont il venait de sortir n'était pas la seule. Il y en avait des dizaines d'autres, toutes les quelques mètres, à perte de vue. On pouvait presque sentir les arbres boire l'eau avec leurs racines. Ce bois était très vivant.