La vérité était que, bien que ma grand-mère nous aime et que nous l'aimions, le courage d'aimer quelqu'un de nouveau, quelqu'un qu'elle n'avait pas contribué à créer, lui avait été arraché, arraché de ses racines, brûlé et haché de chaque follicule, de chaque pore. Elle avait donc peur d'aimer. Parce qu'elle ne pensait pas pouvoir le supporter. Car que ferait-elle ou deviendrait-elle si l'amour lui était retiré une fois de plus ?