Les personnes qui entraient dans les bars de la première avenue abandonnaient leur corps. On ne voyait alors que les démons qui nous habitaient. Les âmes qui s'étaient fait du mal se retrouvaient ici. Le violeur rencontrait sa victime, l'enfant délaissé découvrait sa mère. Mais rien ne pouvait être guéri, le miroir était un couteau qui séparait tout de lui-même, les larmes de la fausse fraternité coulaient sur le bar. Et qu'allez-vous me faire maintenant ? Avec quoi, au juste, espères-tu m'effrayer ?