Mais je n'ai jamais eu le privilège d'être malheureux à Happy Valley. La Californie, c'est la belle vie. Une mauvaise vie y semble donc bien pire qu'une mauvaise vie n'importe où ailleurs. La qualité y est une obsession : la bonne nourriture, le bon vin, les bons films, la musique, le temps, les voitures. Cela semble être les bonnes choses à viser, mais la quête incessante de la qualité est une pression considérable lorsque vous êtes incertain, désorganisé et, surtout, plus que fauché. Certains après-midi, on a juste envie de louer Die Hard, de fermer les rideaux et de manger des Cheerios.