Une minute aurait-elle compté ? Non, probablement pas, bien que son jeune fils semble avoir une horloge interne très précise. Deux minutes auraient peut-être suffi. Trois minutes, même. On pourrait même aller jusqu'à cinq minutes. Mais c'est tout. Si l'on pouvait aller jusqu'à cinq minutes, il fallait ensuite aller jusqu'à dix, puis une demi-heure, deux heures... et ne pas voir son fils de toute la soirée. C'est ainsi que les choses se sont passées. Six heures, vite. Tous les jours. Lire au jeune Sam. Pas d'excuses. Il se l'était promis. Pas d'excuses. Pas d'excuses du tout. Une fois qu'on a une bonne excuse, on ouvre la porte aux mauvaises excuses.