En marchant dans ces rues, jusqu'à la tombée de la nuit, ma vie ressemble à la leur. Le jour, elles sont pleines d'activités insignifiantes ; la nuit, elles sont pleines d'absence d'activités insignifiantes. Le jour, je ne suis rien, et la nuit, je suis moi. Il n'y a pas de différence entre moi et ces rues, si ce n'est qu'elles sont des rues et que je suis une âme, ce qui n'a peut-être pas d'importance si l'on considère l'essence des choses