Et pourtant, de même que notre corps éclaterait si la pression de l'atmosphère lui était retirée, de même l'arrogance des hommes se développerait, sinon jusqu'à l'éclatement, du moins jusqu'à la folie la plus débridée, voire la folie tout court, si la pression du besoin, du labeur, de la calamité et de la frustration était retirée de leur vie. On peut même dire que nous avons besoin à tout moment d'une certaine quantité de soins, de chagrin ou de manque, comme un navire a besoin de lest, pour garder le cap.