Les petites actions et les petits arrangements d'un homme devraient être libres, flexibles, créatifs ; les choses qui devraient être immuables sont ses principes, ses idéaux. Mais chez nous, c'est l'inverse qui est vrai ; nos opinions changent constamment, mais notre déjeuner ne change pas. Or, je voudrais que les hommes aient des conceptions fortes et enracinées, mais quant à leur déjeuner, qu'ils le prennent tantôt dans le jardin, tantôt dans le lit, tantôt sur le toit, tantôt au sommet d'un arbre. Qu'ils argumentent à partir des mêmes principes de base, mais qu'ils le fassent dans un lit, un bateau ou un ballon.