Parce que les secrets ne prennent pas de valeur s'ils sont conservés dans un coffre-fort gore, parce que le passé d'une personne est soit rendu utile, soit muté et devient cancéreux. Nous partageons les choses pour des raisons évidentes : cela nous permet de nous sentir moins seuls, de répartir le poids sur une plus grande surface, de rendre notre part plus légère. Et cela peut fonctionner dans les deux sens : non seulement comme un dispositif de soulagement de la douleur, mais aussi, dans le cas de nouvelles non pas mauvaises mais bonnes, comme un moyen de partager les choses heureuses que j'ai vues/les leçons que j'ai apprises. Ou comme un outil de connectivité simple, pour le plaisir, pour tâter le terrain, pour tenter de s'engager auprès d'une masse d'étrangers.