A ce moment-là, un homme ayant un accord entre le roi et le peuple vint à la chaire et dit : "La grandeur, les ambitions et les guerres sont belles : La grandeur, les ambitions et les guerres sont belles ! Mais il y a quelque chose de plus beau que tout cela : Il y a la liberté.
Les garçons levèrent la tête et se souvinrent de leurs grands-parents qui avaient eux aussi parlé de liberté, et ils se souvinrent de ces poupées de marbre qu'ils avaient vues dans les coins des maisons de leurs pères, avec leurs cheveux qui pendaient et des dates romaines inscrites sur leurs socles.
Ils se souvinrent aussi qu'ils avaient vu leurs grands-parents, lors d'une bonne nuit, secouer la tête et se souvenir de batailles où le sang coulait comme le fleuve que l'empereur avait déversé. Le mot "liberté" résonnait donc aux oreilles de ces garçons avec un son qui pulsait dans leur cœur comme s'ils écoutaient deux voix : L'une était le son d'un souvenir lointain et horrible, et l'autre était le son d'un espoir qui s'éloignait d'un futur bien au-delà du passé.

Le mot liberté a secoué ces garçons avec son extase magique, mais lorsqu'ils sont retournés à leurs habitations, ils ont vu les corps de trois jeunes hommes qui avaient osé prononcer le mot liberté ; un sourire triste a passé sur leurs lèvres.

Autore: Alfred de Musset

A ce moment-là, un homme ayant un accord entre le roi et le peuple vint à la chaire et dit : "La grandeur, les ambitions et les guerres sont belles : La grandeur, les ambitions et les guerres sont belles ! Mais il y a quelque chose de plus beau que tout cela : Il y a la liberté.<br />Les garçons levèrent la tête et se souvinrent de leurs grands-parents qui avaient eux aussi parlé de liberté, et ils se souvinrent de ces poupées de marbre qu'ils avaient vues dans les coins des maisons de leurs pères, avec leurs cheveux qui pendaient et des dates romaines inscrites sur leurs socles.<br />Ils se souvinrent aussi qu'ils avaient vu leurs grands-parents, lors d'une bonne nuit, secouer la tête et se souvenir de batailles où le sang coulait comme le fleuve que l'empereur avait déversé. Le mot "liberté" résonnait donc aux oreilles de ces garçons avec un son qui pulsait dans leur cœur comme s'ils écoutaient deux voix : L'une était le son d'un souvenir lointain et horrible, et l'autre était le son d'un espoir qui s'éloignait d'un futur bien au-delà du passé.<br /><br />Le mot liberté a secoué ces garçons avec son extase magique, mais lorsqu'ils sont retournés à leurs habitations, ils ont vu les corps de trois jeunes hommes qui avaient osé prononcer le mot liberté ; un sourire triste a passé sur leurs lèvres. - Alfred de Musset


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