Il y a dans le cœur de chacun d'entre nous un chemin, caché et rarement emprunté, qui mène à un lieu inconnu et secret. Les anciens aimaient littéralement la terre et s'y asseyaient ou s'y allongeaient avec le sentiment d'être proches d'une puissance maternelle. Leurs tipis étaient construits sur la terre et leurs autels étaient faits de terre. L'âme était apaisante, fortifiante, purifiante et curative. C'est pourquoi le vieil Indien s'assoit toujours sur la terre au lieu de se soutenir et de s'éloigner de ses forces vitales. Pour lui, s'asseoir ou s'allonger sur le sol, c'est être capable de penser plus profondément et de ressentir plus vivement. Il peut voir plus clairement les mystères de la vie et se rapprocher des autres vies qui l'entourent.