La présence de Dieu a contraint les hommes à rechercher un idéal. Ils devaient s'efforcer d'atteindre quelque chose pour gagner la bénédiction de Dieu.... Nietzsche craignait qu'avec la disparition de Dieu, même ces efforts cesseraient. Personne ne jugerait utile d'essayer de se dépasser. Des gens qui vivraient heureux avec leurs propres limites.... Pire encore était la vie dans laquelle l'humanité avait perdu tout intérêt pour les idéaux. C'est le monde incarné par "Le dernier homme". Cette créature qui sautille et cligne des yeux sur la croûte terrestre, petite et égoïste, vit selon le credo le plus pitoyable : "On travaille toujours, car le travail est une forme de divertissement. Mais on fait attention à ce que le divertissement ne soit pas trop pénible. On ne devient ni pauvre ni riche : L'un et l'autre demandent trop d'efforts. Qui veut encore gouverner ? Qui obéit ? L'un et l'autre demandent trop d'efforts. Le dernier homme a son "petit poison de temps en temps : Cela fait des rêves agréables" ; il est prudent, égocentrique, sans engagement.... Que se passera-t-il aujourd'hui et à l'avenir si nos étudiants les plus intelligents n'apprennent jamais à s'efforcer de dépasser ce qu'ils sont ?