Nous parlons beaucoup du devoir de rendre les autres heureux. Il ne devrait pas se passer un jour, disons-nous, sans que nous ne mettions un peu de gaieté dans un cœur découragé, sans que nous n'aplanissions un peu le chemin pour les pieds fatigués de quelqu'un, sans que nous n'aidions un rouge-gorge évanoui à regagner son nid. C'est vrai. Nous ne saurions trop insister sur le devoir de donner du bonheur et de la joie aux autres. Mais il est tout aussi important que nous soyons nous-mêmes heureux et joyeux.