Pedro, Pedro, c'est de ton silence dont j'ai besoin maintenant, lève tes visières, promène tes yeux, lâche les rênes, mais retiens la force et la pudeur de la famille, et l'élan rude de ta langue, car ce n'est que dans ton silence humide, ce n'est que dans ce concert insaisissable que je peux me reconstituer, alors mouille tes lèvres, mouille ta bouche, mouille tes dents cariées, et la sonde qui descend jusqu'à ton estomac, remplis cette poche de cuir serrée par ta ceinture, laisse le vin s'échapper de tes pores, c'est la seule façon de cultiver l'obscène.