Σίμωσε στο πιάνο και πήρε μερικά ακόρντα. Κείνη τη στιγμή΄έσπασε με κρότο μια χορδή κι έσβησε σ' ένα μακρόσυρτο και τρεμάμενο ήχο...
-Ακούς Νιέτοτσκα, ακούς; ρώτησε, ξαφνικά με μια εμπνευσμένη φωνή, δείχνοντας το πιάνο. Τεντώσανε πολύ, πάρα πολύ τούτη τη χορδή· δεν μπόρεσε άλλο να βαστάξει και πέθανε. Ακούς, τι λυπητερά που πεθαίνουν οι ήχοι!
Stichwörter: melancholy death-and-dying
It’s not miracles that generate faith, but faith that generates miracles
Fyodor DostoevskyStichwörter: inspirational faith miracles
Quant à moi, j’étais tout à fait tranquille sur mon sort. Moi aussi, j’aimais passionnément mon art ; mais je savais dès le commencement de ma carrière que je resterais, au sens littéral du mot, un ouvrier de l’art. En revanche, je suis fier de ne pas avoir enfoui, comme l’esclave paresseux, ce que m’avait donné la nature, et, au contraire, de l’avoir augmenté considérablement. Et si on loue mon jeu impeccable, si l’on vante ma technique, tout cela je le dois au travail ininterrompu, à la conscience nette de mes forces, à l’éloignement que j’eus toujours pour l’ambition, la satisfaction de soi-même et la paresse, conséquence de cette satisfaction.
Fyodor Dostoevsky« Écoute, Egor Pétrovitch, lui dit-il. Qu’est ce que tu fais de toi ? Tu te perds seulement avec ton désespoir. Tu n’as ni patience ni courage. Maintenant, dans un accès de tristesse, tu dis que
tu n’as pas de talent. Ce n’est pas vrai. Tu as du talent ; je t’assure que tu en as. Je le vois rien qu’à la façon dont tu sens et comprends l’art. Je te le prouverai par toute ta vie. Tu m’as raconté ta vie d’autrefois. À cette époque aussi le désespoirte visitait sans que tu t’en rendisses compte. À cette époque aussi, ton premier maître, cet homme étrange, dont tu m’as tant parlé, a éveillé en toi, pour la première fois, l’amour de l’art et a deviné ton talent. Tu l’as senti alors aussi fortement que maintenant. Mais tu ne savais pas ce qui se passait en toi. Tu ne pouvais pas vivre dans la maison du propriétaire, et tu ne savais toi-même ce que tu désirais. Ton maître est mort trop tôt. Il t’a laissé seulement avec des aspirations vagues et, surtout, il ne t’a pas expliqué toimême. Tu sentais le besoin d’une autre route plus large, tu pressentais que d’autres buts t’étaient destinés, mais tu ne comprenais pas comment tout cela se ferait et, dans ton angoisse, tu as haï tout ce qui t’entourait alors. Tes six années de misère ne sont pas perdues. Tu as travaillé, pensé, tu as reconnu et toi-même et tes forces ; tu comprends maintenant l’art et ta destination. Mon ami, il faut avoir de la patience et du courage. Un sort plus envié que le mien t’est réservé. Tu es cent fois plus artiste que moi, mais que Dieu te donne même la dixième partie de ma patience. Travaille, ne bois pas, comme te le disait ton bonpropriétaire, et, principalement, commence par l’a, b, c.
« Qu’est-ce qui te tourmente ? La pauvreté, la misère ? Mais la pauvreté et la misère forment l’artiste. Elles sont inséparables des débuts. Maintenant personne n’a encore besoin de toi ; personne ne veut te connaître. Ainsi va le monde. Attends, ce sera autre chose quand on saura que tu as du talent. L’envie, la malignité, et surtout la bêtise t’opprimeront plus fortement que la misère. Le talent a besoin de sympathie ; il faut qu’on le comprenne. Et toi, tu verras quelles gens t’entoureront quand tu approcheras du but. Ils tâcheront de regarder avec mépris ce qui s’est élaboré en toi au prix d’un pénible travail, des privations, des nuits sans sommeil. Tes futurs camarades ne t’encourageront pas, ne te consoleront pas. Ils ne t’indiqueront pas ce qui en toi est bon et vrai. Avec une joie maligne ils relèveront chacune de tes fautes. Ils te montreront précisément ce qu’il y a de mauvais en toi, ce en quoi tu te trompes, et d’un air calme et méprisant ils fêteront joyeusement chacune de tes erreurs. Toi, tu esorgueilleux et souvent à tort. Il t’arrivera d’offenser une nullité qui a de l’amour-propre, et alors malheur à toi : tu seras seul et ils seront plusieurs. Ils te tueront à coups d’épingles. Moi même, je commence à éprouver tout cela. Prends donc des forces dès maintenant. Tu n’es pas encore si pauvre. Tu peux encore vivre ; ne néglige pas les besognes grossières, fends du bois, comme je l’ai fait un soir chez de pauvres gens. Mais tu es impatient ; l’impatience est ta maladie. Tu n’as pas assez de simplicité ; tu ruses trop, tu réfléchis trop, tu fais trop travailler ta tête. Tu es audacieux en paroles et lâche quand il faut prendra l’archet en main. Tu as beaucoup d’amour-propre et peu de hardiesse. Sois plus hardi, attends, apprends, et si tu ne comptes pas sur tes forces, alors va au hasard ; tu as de la chaleur, du sentiment, peut-être arriveras-tu au but. Sinon, va quand même au hasard. En tout cas tu ne perdras rien, si le gain est trop grand. Vois-tu, aussi, le hasard pour nous est une grande chose. »
They sat side by side, sad and weary, like shipwrecked sailors on a deserted shore.
Fyodor DostoevskyЯ клоп и признаю со всем принижением, что ничего не могу понять, для чего все так устроено. Люди сами, значит, виноваты: им дан был рай, они захотели свободы и похитили огонь с небеси, сами зная, что станут несчастны, значит нечего их жалеть. О, по моему, по жалкому, земному эвклидовскому уму моему, я знаю лишь то, что страдание есть, что виновных нет, что все одно из другого выходит прямо и просто, что все течет и уравновешивается, - но ведь это лишь эвклидовская дичь, ведь я знаю же это, ведь жить по ней я не могу же согласиться! Что мне в том, что виновных нет и что все прямо и просто одно из другого выходит, и что я это знаю - мне надо возмездие, иначе ведь я истреблю себя. И возмездие не в бесконечности где-нибудь и когда-нибудь, а здесь уже на земле, и чтоб я его сам увидал. Я веровал, я хочу сам и видеть, а если к тому часу буду уже мертв, то пусть воскресят меня, ибо если все без меня произойдет, то будет слишком обидно. Не для того же я страдал, чтобы собой, злодействами и страданиями моими унавозить кому-то будущую гармонию. Я хочу видеть своими глазами, как лань ляжет подле льва и как зарезанный встанет и обнимется с убившим его. Я хочу быть тут, когда все вдруг узнают, для чего все так было.
Fyodor DostoevskyFor the secret of human existence lies not only in living, but in knowing what to live for.
Fyodor DostoevskyBir de benim gibi zavallı hayalperestin hayatına bak! Öldüresiye monoton, gölgelerin, hayallerin, uydurma düşüncelerin tutsağı bir hayat. Kalbi çekilmez işkencelerle dolduran, hep kara bulutlarla kaplı, güneş yüzü görmemiş bir hayat! Oysa bu zavallı Petersburglunun da herkes gibi güneşe ihtiyacı var; güneşsiz görülmüş rüyaların bile değeri yok! İşin en acısı, en sonunda hayal alemi de o çok güvendiğimiz, sonsuz sandığımız alem- yavaş yavaş yorulmaya, eski canlılığını kaybetmeye başlıyor. Bütün rüyalarımızı üstüne kurduğumuz düşünceler eskimeye başlayıp, yerine yenilerini de koyamayınca, hayal alemi de yıkılıp yerle bir oluyor ve geride kala kala çalı çırpı ve toz kalıyor fakat yaşayabileceğiniz tek hayat hayal alemiyse, sizi bekleyen başka bir hayat yoksa, ne yapacaksınız?
Fyodor DostoevskyStichwörter: korku yalnızlık depresyon hayalperest
The brutes imagine they are doing me an honour in letting me sit down with them. They don't understand that it's an honour to them not to me!
Fyodor DostoevskyFyodor Mikhailovich Dostoevsky (November 11 [O.S. October 30] 1821 – February 9 [O.S. January 28] 1881) is considered one of two greatest prose writers of Russian literature, alongside close contemporary Leo Tolstoy. Dostoevsky's works have had a profound and lasting effect on twentieth-century thought and world literature. Dostoevsky's chief ouevre, mainly novels, explore the human psychology in the disturbing political, social and spiritual context of his 19th-century Russian society. Considered by many as a founder or precursor of 20th-century existentialism, his Notes from Underground (1864), written in the anonymous, embittered voice of the Underground Man, is considered by Walter Kaufmann as the "best overture for existentialism ever written." Source: Wikipedia
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