He had a fund of small talk, a pleasant voice, a caressing glance and his moustache was irresistible. Crisp and curly, it curved charmingly over his lip, fair with auburn tints, slightly paler where it bristled at the ends.

Guy de Maupassant

Tags: moustache georges-duroy



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For the first time, Duroy thought of all that was hidden in her past and began to speculate. Obviously she'd already had lovers, but what sort were they and what kind of society did they come from? A vague jealousy, a sort of hostility against her, stirred in him, an hostility directed against everything that he did not know about her, all that part of her feelings and life which did not belong to him. He looked at her, irritated by the secrets hidden in that pretty, silent little head, which perhaps at that very moment was thinking with regret of another man, of other men. How he would have liked to peer into her memories, explore them and learn all there was to know about them!

Guy de Maupassant


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It is the lives we encounter that make life worth living.

Guy de Maupassant


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Une vie! Quelques jours et puis plus rien! On naît, on grandit, on est heureux, on attend, puis on meurt.

Guy de Maupassant

Tags: bel-ami



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Why is it a shame for me to cause
them to die and try to exterminate
them, tell me? You did not talk that
way when you used to come to my house
in Jeanne-d'Arc street. Ah! it is a
shame! You have not done as much,
with your cross of honor! I deserve
more merit than you, do you understand,
more than you, for I have killed more Prussians than you!

Guy de Maupassant

Tags: war romance feminism shame syphilis



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A szerelem! Két év óta növekvő szorongással töltötte el a közeledése. Most már szabad volt szeretnie; már csak találkoznia kellett vele!
Milyen lesz? Pontosan nem is tudta, és nem is kérdezte magától. Ő lesz, a többi nem fontos.
Csak annyit tudott: imádni fogja, és mindent megtesz érte. Együtt sétálnak ilyen esténként, mint a mai – kettesben a csillagoktól porzó ragyogásban. Egymás kezét fogják, s összesimulva mennek majd, és hallgatják egymás szívének dobogását, érzik válluk melegét, és szerelmük elvegyül a nyári éjszakák lágy tisztaságával. Annyira eggyé válnak, hogy könnyedén, gyöngédségük erejével megértik egymás legrejtettebb gondolatát is.
És ez örökké így lesz; az elmondhatatlan szeretet nyugalmában.

Guy de Maupassant


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J’aime beaucoup les cimetières, moi, ça me repose et me mélancolise j’en ai besoin. Et puis, il y a aussi de bons amis là dedans, de ceux qu’on ne va plus voir ; et j’y vais encore, moi, de temps en temps.
Justement, dans ce cimetière Montmartre, j’ai une histoire de cœur, une maîtresse qui m’avait beaucoup pincé, très ému, une charmante petite femme dont le souvenir, en même temps qu’il me peine énormément, me donne des regrets… des regrets de toute nature. Et je vais rêver sur sa tombe… C’est fini pour elle.
Et puis, j’aime aussi les cimetières, parce que ce sont des villes monstrueuses, prodigieusement habitées. Songez donc à ce qu’il y a de morts dans ce petit espace, à toutes les générations de Parisiens qui sont logés là, pour toujours, troglodytes définitifs enfermés dans leurs petits caveaux, dans leurs petits trous couverts d’une pierre ou marqués d’une croix, tandis que les vivants occupent tant de place et font tant de bruit, ces imbéciles.
Me voici donc entrant dans le cimetière Montmartre, et tout à coup imprégné de tristesse, d’une tristesse qui ne faisait pas trop, de mal, d’ailleurs, une de ces tristesses qui vous font penser, quand on se porte bien : « Ça n’est pas drôle, cet endroit-là, mais le moment n’en est pas encore venu pour moi… »
L’impression de l’automne, de cette humidité tiède qui sent la mort des feuilles et le soleil affaibli, fatigué, anémique, aggravait en la poétisant la sensation de solitude et de fin définitive flottant sur ce lieu, qui sent la mort des hommes.

Guy de Maupassant


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J'essayais de me raisonner : je me sentais la volonté bien ferme de ne point avoir peur, mais il y avait en moi autre chose que ma volonté, et cette autre chose avait peur. Je me demandai ce que je pouvais redouter ; mon moi brave railla mon moi poltron , et jamais aussi bien que ce jour-là je ne saisis l'opposition des deux êtres qui sont en nous, l'un voulant, l'autre résistant, et chacun l'emportant tour à tour.
Cet effroi bête et inexplicable grandissait toujours et devenait de la terreur. Je demeurais immobile, les yeux ouverts, l'oreille tendue et attendant. Quoi ? Je n'en savais rien, mais ce devait être terrible.

Guy de Maupassant


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J’allais ouvrir la bouche et aborder cette fille , quand quelqu’un me toucha l’épaule. Je me retournai, surpris, et j’aperçus un homme d’aspect ordinaire, ni jeune ni vieux, qui me regardait d’un air triste.
— Je voudrais vous parler, dit-il.
Je fis une grimace qu’il vit sans doute, car il ajouta :
— « C’est important. »
Je me levai et le suivis à l’autre bout du bateau :
— « Monsieur, reprit-il, quand l’hiver approche avec les froids, la pluie et la neige, votre médecin vous dit chaque jour : « Tenez-vous les pieds bien chauds, gardez-vous des refroidissements, des rhumes, des bronchites, des pleurésies. » Alors vous prenez mille précautions, vous portez de la flanelle, des pardessus épais, des gros souliers, ce qui ne vous empêche pas toujours de passer deux mois au lit. Mais quand revient le printemps avec ses feuilles et ses fleurs, ses brises chaudes et amollissantes, ses exhalaisons des champs qui vous apportent des troubles vagues, des attendrissements sans cause, il n’est personne qui vienne vous dire : « Monsieur, prenez garde à l’amour ! Il est embusqué partout ; il vous guette à tous les coins ; toutes ses ruses sont tendues, toutes ses armes aiguisées, toutes ses perfidies préparées ! Prenez garde à l’amour !… Prenez garde à l’amour ! Il est plus dangereux que le rhume, la bronchite et la pleurésie ! Il ne pardonne pas, et fait commettre à tout le monde des bêtises irréparables. » Oui, monsieur, je dis que, chaque année, le gouvernement devrait faire mettre sur les murs de grandes affiches avec ces mots : « Retour du printemps. Citoyens français, prenez garde à l’amour ; » de même qu’on écrit sur la porte des maisons : « Prenez garde à la peinture ! » — Eh bien, puisque le gouvernement ne le fait pas, moi je le remplace, et je vous dis : « Prenez garde à l’amour ; il est en train de vous pincer, et j’ai le devoir de vous prévenir comme on prévient, en Russie, un passant dont le nez gèle. »
Je demeurai stupéfait devant cet étrange particulier, et, prenant un air digne :
— « Enfin, monsieur, vous me paraissez vous mêler de ce qui ne vous regarde guère. »
Il fit un mouvement brusque, et répondit :
— « Oh ! monsieur ! monsieur ! si je m’aperçois qu’un homme va se noyer dans un endroit dangereux, il faut donc le laisser périr ?

Guy de Maupassant


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Certainly solitude is dangerous for active minds. We require around us men who can think and talk. When we are alone for a long time, we people space with phantoms.

Guy de Maupassant


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