From his beach bag the man took an old penknife with a red handle and began to etch the signs of the letters onto nice flat pebbles. At the same time, he spoke to Mondo about everything there was in the letters, about everything you could see in them when you looked and when you listened. He spoke about A, which is like a big fly with its wings pulled back; about B, which is funny, with its two tummies; or C and D, which are like the moon, a crescent moon or a half-full moon; and then there was O, which was the full moon in the black sky. H is high, a ladder to climb up trees or to reach the roofs of houses; E and F look like a rake and a shovel; and G is like a fat man sitting in an armchair. I dances on tiptoes, with a little head popping up each time it bounces, whereas J likes to swing. K is broken like an old man, R takes big strides like a soldier, and Y stands tall, its arms up in the air, and it shouts: help! L is a tree on the river's edge, M is a mountain, N is for names, and people waving their hands, P is asleep on one paw, and Q is sitting on its tail; S is always a snake, Z is always a bolt of lightning, T is beautiful, like the mast on a ship, U is like a vase, V and W are birds, birds in flight; and X is a cross to help you remember.
J.M.G. Le ClézioTags: alphabet
Quelque chose brûle en moi. J’attends et je n'attends pas. C’est peut-être dans cette rupture, dans cet instant, entre les deux pulsions, l’une qui va vers l’infini du oui, l’autre vers l’infini du non, qu’est le lieu de la vie.
J.M.G. Le ClézioEl ruido de su reloj terminó por alcanzarlo, de manera progresiva, como si hubiera una fuga de agua en la que cada gota se sumara a la anterior; a fin de construir una estalactita quese moviese e insertase milímetro a milímetro en su cerebro.
J.M.G. Le Clézio«Ils s'en vont, ils emportent ta naissance, ton nom et ton enfance, les secrets, les rires les chansons qui grésillent sur les postes de radio, l'odeur du café et de la coriandre, l'odeur des marchés et des chèvres, l'odeur de la vie. Ils s'en vont, ils te quittent.»
J.M.G. Le Clézio«La nuit froide est un frisson sur sa peau, la nuit brille dans l'obsidienne de ses yeux, la nuit fourmille de lumières, d'étoiles, de feux rouges, de noms au néon magnifique et étrangers, de noms dangereux, de noms qui rugissent du fond de la vie»
J.M.G. Le Clézio« Pervenche glissait dans un trou profond et sombre. Ou plutôt, c'était son vieux rêve d'un boyau perforant la terre dans lequel elle rampait, les coudes serrées contre ses flacs, les genoux écorchés, avec juste assez de place pour pouvoir avancer d'une ondulation douloureuse qu'elle ne savait plus si elle avançait ou si elle reculait. Elle savait plus depuis combien de temps elle était enfermée dans cette chambre.»
J.M.G. Le Clézio«En vérité, c'est si difficile d'entrer dans le monde adulte quand toutes les routes conduisent aux mêmes frontières, quand le ciel est si lointain, que les arbres n'ont plus d'yeux et que les majestueuses rivières sont recouvertes de plaques de ciment gris, que les animaux ne parlent plus et que les hommes eux-mêmes ont perdu leurs signes.»
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