Niemand weiß nix über den andern. Und am wenigstens weiß man's bei der Liebe. Liebe sei nach ihrer Meinung ein total destruktiver Zustand: Zwei Fremde, die einander plötzlich sehen, oder nicht wirklich sehen, riechen, und in Nullkommanix stärker verbunden sind als Bruder und Schwester. Fangen an, miteinander im selben Bett zu schlafen, obwohl sie nicht zur selben Familie gehören. Oft sind das zwei, die nicht Freunde, nicht Bekannte, nicht Kumpels sind, bloß ineinander verknallt, und wenn die ganze Welt untergeht. Und guck dir doch an, was für ein Desaster. An Liebe sterben vielleicht mehr als an Drogen. Vielleicht müßte man auch dafür eine Entziehungskur schaffen.
Amos OzClopotele bisericilor si ale manastirilor au inceput acum sa bata, de departe si de aproape, dar si ele sunt undeva, inauntrul tacerii.
Amos OzCat de mult seamana viata din zilele noastre cu un bal mizerabil: un pic de lumina, un pic de muzica, putin dans, apoi intuneric. Priveste. Luminile au fost deja stinse, resturile de mancare au fost deja aruncate cainilor.
Amos OzFaith, coming from the lack of faith: as much as the faith in oneself is demolished, as much the intoxicating faith in the salvation becomes strong and the desperate need to be save grows. The savior is that much great, as you’re small, insignificant and unworthy. Anri Begrson writes: “It’s not true that faith can move mountains. On the contrary, the main thing in faith is the ability not to notice anything, even the moving of the mountain in front of you. It’s like a hermetic screen, fully impregnable to the facts.
Amos Ozذلك أننّنى أعتقد اليوم أن كل سفر فى رحلة ما هو إلا حماقة كبيرة : الرحلة الوحيدة التى لا نعود منها دائما صفر اليدين هى الرحلة الداخلية, فى الداخل لا توجد حدود ولا جمارك, يمكن الوصول حتى إلى أبعد النجوم أو التمشّى فى أماكن لم تعد موجودة , وزيارة أشخاص لم يعودوا على ظهر الأرض. وحتى الدخول إلى أماكن لم تكن موجودة فى يوم من الأيام وربما ما كان وجودها ممكنا ولكنى أرتاح فيها أو على الأقل ليس سيئا .
Amos OzLa vérité est que chacun d'entre nous sait parfaitement ce que signifie la pitié et quel en est le mode d'emploi : nous l'avons tous implorée un jour ou l'autre. Mais au moment où il nous faut ouvrir la porte de la miséricorde, nous faisons comme si nous en avions perdu la clé, comme si avoir un peu de coeur revenait à humilier son prochain ou à manifester une sensiblerie démodée. (p.283)
Amos OzIl faut regarder la souffrance en face. S'il était Premier ministre, il obligerait les membres du gouvernement à passer une semaine dans une base de réservistes de Gaza ou d'Hébron, ou dans une maison d'arrêt du Néguev, ou à séjourner au moins deux jours dans le service psychiatrique d'un hôpital perdu ou à se tenir en embuscade une nuit entière, du coucher du soleil à l'aube, dans la boue et la pluie, en hiver, dans le périmètre de sécurité à la frontière libanaise. Ou encore à vivre dans l'intimité d'Eytan et de Warhaftig, dans cet enfer de l'avortement noyé sous les accords de piano et de violoncelle qui s'échappaient de l'étage supérieur. (p. 283)
Amos OzEt si on faisait une trêve ? S'il montait le [le Premier ministre] réconforter et le distraire un peu de sa solitude ? Il pourrait passer la nuit à lui parler, d'homme à homme. Il se garderait de toute polémique, il ne lui reprocherait rien, ne le culpabiliserait pas mais se contenterait de deviser avec lui, comme avec un ami cher dont on s'efforce, gentiment, de dessiller les yeux, un ami que de mauvaises gens auraient induit en erreur sur une affaire épineuse, apparemment insoluble mais qui en réalité avait une solution simple, logique, équitable, que les détracteurs les plus acharnés devraient pouvoir accepter après une brève démonstration de son bien-fondé, dans une atmosphère cordiale et détendue. A condition évidemment de ne pas se buter, de ne pas s'abriter derrière un mur de grossiers mensonges, d'ouvrir les oreilles, d'envisager l'éventail des possibilités jusque-là résolument écartées, non par malice mais à cause de préjugés, de jugements inflexibles ou de craintes profondément enracinées. (p. 299)
Amos OzWhen I was little, my ambition was to grow up to be a book. Not a writer. People can be killed like ants. Writers are not hard to kill either. But not books: however systematically you try to destroy them, there is always a chance that a copy will survive and continue to enjoy a shelf-life in some corner on an out-of-the-way library somehwere in Reykjavik, Valladolid or Vancouver.
Amos OzTags: books literature
Η εγκληματικότητα και η αυτοθυσία είναι οι δύο πλευρές του ίδιου νομισματος. Η καταδυνάστευση όπως ο αλτρουισμός, η βιαιότητα όπως η αυτοθυσία, η καταπίεση του πλησίον όπως η καταπίεση του εαυτού μας, η σωτηρία της ψυχής αυτών που διαφέρουν από σένα όπως και η εξολόθρευση αυτών που διαφέρουν απο σένα: δεν πρόκειται για ζευγη αντιθέτων αλλά για διαφορετικές εκφράσεις της ανθρώπινης κενότητας και αναξιότητας.
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